20e s., une urbanisation candide

Logements, équipements et commerces sont construits derrière les levées
A la suite de la crue de 1907, les constructions sont autorisées le long de la levée de Médine (Direction Départementale de l’Equipement, Maison des Sports, de la Culture et du Travail, Hôtel Mercure…)...
L’extension de la ville se fait « à l’abri » des levées de Médine et de Sermoise jusqu’au canal de dérivation (quartier des Bords de Loire) et depuis 1975, au-delà avec la ZAC de la Baratte et le quartier des Courlis.
Les levées protégeant le val de Sermoise sont dites insubmersibles. Leur crête se trouve à 1 mètre au-dessus des Plus Hautes Eaux Connues (PHEC, niveau de référence correspondant aux crues du 19e siècle).

Vue aérienne de la levée St Eloi et des alentours

L’urbanisme a oublié le risque
L’absence de survenance de crues pendant le reste du 20e siècle laisse à penser qu’il n’y a plus lieu de se méfier du fleuve. L’occupation des rez-de-chaussée initialement composés de pilotis et la construction de lotissements dans le lit majeur du fleuve sont autant d’exemples qui illustrent l’oubli du risque.

Les quartiers des bords de Loire protégés par la levée St Eloi

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